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20 février 2017 1 20 /02 /février /2017 19:25

Jour 20 du deuxième mois

Je suis mère de cinq enfants, comme toute les mères parfois, j’aimerais des vacances. Une pause. Comme dans mère indigne le film, y’a des fois ou j’espérais avoir un accident ou je serais a l’hôpital quelque jours pour dormir et avoir une pause de repas et de ménage. Je les ai eut mes vacances, bien malgré moi je l’admet. Mon fils, celui qui est né au 29eme jour du premier mois 2017 est hospitalisé.  Mon bébé, ma fin de saga est malade. Nous approchons du 10eme jour d’hospitalisation. Je ne lai pas quitter, sauf une nuit, depuis. 

Je suis seule en permanence avec mon beau bébé si calme malgré la tempête. Si fort malgré ce qui lui arrive. Une si grande épreuve pour un si petit être humain.

Je les ai eut mes vacances de ménages, de repas et de conneries de mes plus vieux. Mais je remarque que je ne peux pas vivre sans eux. Que toute ma routine dans ma maison est ma raison de vivre. 

Je ne dort pas la nuit parce que c’est plus facile que le jour. Il n’y a pas de visite. Personne ne se promène dans le corridor. Il n’y a personne. Les enfants ne pleure pas la nuit. C’est calme. 

Dans le noir de ma chambre, je me languit du jour ou mon réveil sonnera de nouveau a 6 heures du matin pour me rappeler que mes enfants doivent manger et aller a l’école. Me lever avec le soleil au lieux de m’endormir avec lui. 

Je m’ennuie. 

J'ai regarder tous les films qu’il y as sur mon ordinateur. J'ai bercer mon bébé plus d’heure que je ne l'ai bercer durant ma grossesse. Je l'ai regarder s’éveiller et bouger plus de fois que je ne suis aller au toilette ces derniers 10jours, ou que je n’ai manger. 

J'ai aussi pu constater pour qui je suis importante. Qui ont pris trop de temps. Trop de temps pour venir me voir. Pour m’écouter parler. Pour me répondre et me parler. Et je ne sais pas comment leur montrer ma reconnaissance. 

Les murs jaunis de cette chambre ont vu mes crises de larmes. Ma déprime. Et même les mots écrit en rose sur le mur a coté de l’énorme berceau de mon fils ne me font rien. Ils ne valent rien dire maintenant a force de les avoir lut et relut. 

Je connais par cœur les machines, les heures et le nom des antibiotiques.  Je connais les employer et le personnels de l’hôpital, ainsi que leur quart de travail. 

J’ai l’impression parfois d’avoir plus d’importance pour ces gens inconnus que pour ceux pour qui ca devrait le plus compter. Ils sont plus attentif a mes crises de larme que ceux pour qui je devrais être importante. 

Je me demande encore pourquoi j’attends. Pourquoi j’espère que ca change. Je me demande pourquoi j’espère encore. Je ne devrais plus compter que sur moi-même et sur ceux qui ont répondu présent. 

J'ai hâte de revenir a la maison. De reprendre le cour de ma vie qui est sur pause le temps que mon petit Isaac se remettre. J'ai hâte de ramener son fils a son père. De serrer a nouveau ma petite chipie dans mes bras. D’écouter les histoires sans queue ni tête de mon petit Olivier. D’écouter Jack me parler de ses jeux vidéos. D’écouter Chrystal me raconter tous un tas de chose et me tanner parce qu'elle me suit partout. J'ai hâte de cuisiner a nouveau et de regarder mes enfants ne pas vouloir en manger. D’accueillir mon chat harcelant me demander des calins. De dormir dans les bras mon amoureux. 

Dix jours, ce n’est rien dans une année, mais pour moi maintenant, ca me parait une éternité.  

 

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commentaires

C
Merci pour ce post qui est très intéressant
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